1 carré, exposable
Localisation : Ain
Elle a une histoire un peu particulière, à découvrir ci-dessous…
Celle de gauche, la bleue, devait être aménagée en cinéma par L’Horloge. Mais voilà que l’entreprise de cinéma a fait faillite avant même de commencer son activité !
La maison de droite devait être aménagée en auberge par Altavar lui-même. L’auberge portait l’enseigne du « Sanglier Vert », avant d’être emportée par une tempête !
Je m’imprègne de l’ambiance architecturale du Moyen Age, en parcourant notamment « L’architecture à pans de bois en Normandie » d’Yves Lescroart et « Les carnets d’architecture » d’Albert Laprade. « La rue au Moyen Age » de Jean-Pierre Leguay m’a également été très utile, ainsi que des photos de maisons d’ Albi, Toulouse et Lyon.
Nos deux maisons maisons semblent dater du XIVème siècle. Au XVème siècle, les maisons à colombages n’avaient généralement plus d’encorbellement contrairement à celles des XIIIème et XIVème. Les motifs des colombages au XIVème siècle sont un peu plus élaborés qu’au siècle précédent, et les poutres sont plus fines.
Plus tard, je découvre que les proportions de ces deux maisons d’Altavar correspondent aux « vraies » maisons de Bourges. Altavar dessine instinctivement les maisons médiévales, mais il a une profonde culture de l’architecture de cette époque qui rend son crayon très sûr !
La maison finie deviendra une maison médicale, comportant :
– au rez-de-chaussée une pharmacie
– au 1er étage un cabinet médical
– au 2ème étage un laboratoire d’analyses
Quelques images des travaux extérieurs…
Cliquez sur les images pour les agrandir…
Je ponce la peinture bleue, et je décape les poutres qui étaient peintes en rose, afin de pouvoir les teindre. Et j’ajoute des colombages… Sur la photo, le rez-de-chaussée amovible a été enlevé.
Le rez-de-chaussée sera en pierres apparentes. Celles-ci sont des rectangles de carton de longueur aléatoire. Je les recouvre de gesso appliqué au pinceau à pochoir, pour donner du grain.
La maison peinte… Le saumon est aussi bien toulousain que lyonnais. Le jaune est franchement lyonnais.
Elle est peinte à l’acrylique, d’une couleur saumon obtenue par mélange de magenta, ocre jaune et blanc. Puis la surface est salie toujours à l’acrylique, de couleur brune, extrêmement diluée.
Il ne faut pas hésiter à faire et refaire et ajouter des couches, car on peut toujours revenir en arrière d’un coup de pinceau d’une couleur précédente.
On est amené à faire un choix entre l’aspect de la maison de près et l’aspect de la maison de loin (car notre oeil lit le paysage à l’échelle 1/1 et a du mal à interpréter les miniatures). Mon point faible est de ne pas avoir l’audace de trancher. J’essaye de concilier les deux.
Les impostes sont en rhodoïd peint à la peinture vitrail. Les portes sont en samba (vitres en boîte de CD). La double porte de gauche, censée donner sur l’escalier, ferme en fait le logement du transfo électrique.