Le sorcier
Vincent, mai 1995
Echelle 1/20 – 70 heures de travail
Un sorcier dans son dongeon parmi ses bocaux colorés, ses machines et ses grimoires.
L’atelier du sorcier reste une de mes miniatures préférées.
J’ai découvert par la suite bien d’autres techniques et matériaux qui m’auraient été fort utiles à l’époque. Le rendu du bois et l’aspect général du personnage sont par exemple à revoir.
Des plaques de carton en relief utilisées en modélisme ferroviaire imitent des murs en pierre. Le plafond en poutres apparentes supporte une poulie (magasin de modélisme maritime) avec la cage du Schtroumpf.
J’ai eu l’idée de cette cage en découvrant par hasard au fond d’un grenier un petit Schtroumpf avec des ailes. Il a suffit de les lui rogner au cutter pour qu’il ait l’air de s’accrocher au barreaux.
Les bocaux sur l’étagère sont fabriqués à l’aide de morceaux de cartouches d’encre peints en argent, et de tranches de tubes qui protègent les recharges de stylo bille Waterman. On peut alors les remplir de n’importe quoi : de l’herbe synthétique, des morceaux de gomme, du coton, de la peinture, etc.
Le personnage reprend les jambes d’un Playmobil (on reconnaît ses pieds). Le tronc et la tête sont en pâte à modeler d’écolier. Grossière erreur car elle garde un aspect brillant. Je suis toutefois assez étonné par la durée de vie de la pâte qui n’est pas devenue cassante ou friable. L’allure pataude du vieil homme est due à mes faibles compétences de sculpteur qui n’ont pas évolué depuis.
La machine à distiller est réalisée avec deux boîtes de pellicule photo surmontées d’un dôme (une demi coque plastique de Kinder).
L’ensemble est peint en « argent » puis vieilli avec un jus noir (mélange de peinture et d’essence) et un brossage à sec de noir mat et de gris foncé.
Une découpe dans la boîte de pellicule figure une porte ouverte sur l’âtre. Les cendres sont un mélange de bouts de bois peints en noir et de gomme râpée.
Le soufflet est en carton et en papier froissé.