Le labo

 

Vincent, avril 1997
Echelle 1/20 – 80 heures de travail

 

Dans le secret de son laboratoire, un scientifique termine la mise au point d’une machine à voyager dans le temps.

Cette miniature m’a été inspirée par un article de « Science & Vie » sur les trous de ver, ces raccourcis de l’espace-temps qui rendent possible la théorie du voyage dans le temps.

Plus que pour toutes mes autres miniatures, j’ai essayé de soigner ici les détails.

Les outils, les bouteilles pour la soudure et le scaphandre derrière la machine sont en pâte à modeler (Fimo).Le reste des éléments est constitué de cure-dents, de coton-tiges, de fil de fer et de carton de plusieurs épaisseurs.

Les dalles au sol sont des carrés découpés dans le revêtement intérieur d’une brique de lait.

L’agencement des lieux reprend celui de l’atelier du Sorcier. A gauche, la porte est en carton sali par un brossage à sec (dry brush) de gris, de noir mat et de bleu. Les panneaux, écrans et étiquettes sortent de mon imprimante couleur.

Sur la console (carton et bristol) et à coté des lunettes (fil de laiton tordu) la barre rouge protégée par un tube de verre est un morceau de cure-dents enfermé dans du scotch et surmonté du haut d’un cartouche d’encre. Le reste est à l’avenant.

Le personnage est un Dupont(d) en plastique qui a subi un lifting au cutter. Les cheveux en coton collés à la laque cachent les traces de l’ablation du chapeau. Les jambes et la blouse sont en Miliput et mes faibles compétences en sculpture expliquent ces grosses boots de labo.

Les murs sont en carton préformé que l’on trouve dans les boutiques spécialisées en modélisme ferroviaire. Ils sont repeints en blanc puis en gris, puis « dry-brushés » en noir mat.

Quant au corps de la machine, il est constitué d’un demi flacon de liquide vaisselle coupé dans la longueur.

Quelques couches de peinture « argent » et un brossage à sec de gris foncé suffisent à lui donner un aspect métallique.