Présentation de Micki et de sa vision des maisons de poupées

 

 

Je suis née en 1964, je suis mariée et mère de trois enfants.

J’ai fait des études de pharmacie, en choisissant toujours les options qui me rapprochaient des labos ; du travail manuel, en somme !

Ma première maison, et au fond, la deuxième...
Les habitants de la première maison….
J’aime les maisons de poupées depuis mon enfance. Pendant longtemps j’ai fait des constructions bricolo suivant les besoins de mes jeux. Quand j’ai eu dix ans, mon père m’a construit une vraie maison en bois, et j’ai participé à son aménagement.
Puis j’ai construit plein d’autres maisons, pour moi, pour mes enfants, et pour d’autres enfants…
Un immeuble en bristol et papier, construit quand j’avais 14 ans (il a un peu souffert de son séjour au grenier…)
Le plus beau destin pour une maison de poupées, c’est d’être un jouet pour les enfants, de se trouver habitée par la vie, par une histoire, des histoires…
Mais les maisons « pour adultes » ont aussi leur magie. Contrairement à une « mini-vitrine », la maison se présente fermée. Qu’y a-t-il à l’intérieur ? Du rêve, du mystère…
Maisons de poupées de Patmo
On allume les lumières de la maison, et à travers les fenêtres, on peut apercevoir des coins de pièces, des objets en attente d’être utilisés par des personnages qu’on ne voit pas… On imagine la vie dans la maison…

On enlève la façade, et on découvre tout un monde mis en scène selon la personnalité, les goûts, les rêves, du propriétaire de la maison. Les meubles et les objets ont beaucoup plus de finesse que dans les maisons des enfants ; les mises en scène sont plus étudiées…

Maison de poupées d’Enri
Maison de poupées de Minimonde
On sait que la maison est réussie quand le spectateur a une envie irrésistible d’être une petite souris pour visiter tous les recoins de toutes les pièces…

Mais devant n’importe quelle maison, j’ai presque toujours eu cette envie d’être une souris. Quand la maison est faite avec coeur, la réussite est immanquablement au rendez-vous, quelles que soient les éventuelles maladresses techniques ou autres imperfections d’ordre « objectif » (c’est-à-dire d’ordre tout à fait secondaire, car relevant finalement du monde réel).

 

Si vous n’avez pas encore de maison de poupées, n’attendez pas, lancez-vous !